L’homéostasie est tout ce que le corps fait pour être en équilibre biologique. L’un des éléments clés pour la gestion de l’homéostasie est l’hypothalamus, qui reçoit constamment des informations de toutes les parties du corps et envoie des ordres de réponse en conséquence.
L’homéostasie correspond à la capacité d’un système à maintenir l’équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes. À l’échelle d’un organisme, il s’agit de l’ensemble des paramètres qui doivent rester constants ou s’adapter à des besoins spécifiques, comme la température corporelle, la glycémie, la pression sanguine ou le rythme cardiaque, l’équilibre sympathique.
On attribue le concept de l’homéostasie évoqué pour la première fois en 1866 au médecin et physiologiste français Claude Bernard. Aujourd’hui, le concept s’est élargi à d’autres systèmes que ceux purement organiques, et peut s’appliquer aussi à un écosystème. La réalité de l’homéostasie indique que le corps est une structuré dynamique et intelligente, et non figée dans l’espace-temps.
L’hypothalamus reçoit et émet des informations. L’une de ses tâches principales est de s’assurer que rien de ce qui se passe à l’intérieur du corps ne brise l’équilibre biologique, il est donc un gardien, un accordeur.
L’hypothalamus reçoit divers stimuli: acupuncture, son, nourriture, environnement, paroles, etc. C’est un organe très sensible. L’hypothalamus est comme le gardien ou l’interprète du temps externe et du temps interne.
-L’hypothalamus agit comme un médiateur de différentes parties du corps, qu’elles soient ou non en contact avec le cerveau; pour influencer les parties les plus éloignées.
-L’hypothalamus permet de libérer des hormones dans le sang en un temps très court pour répondre aux demandes physiologiques, metaboliques et biologiques. En quelques minutes, ils sont séparés et arrivent à destination pour déclencher le processus nécessaire.
-L’hypothalamus perçoit ce que nous comprenons comme potentiellement dangereux et réagit en coordonnant la réponse biologique.
-L’hypothalamus veillera à ce que le corps travaille en cohérence avec la préparation pour réagir rapidement à ce que nous avons vu, compris ou perçu.
-L’hypothalamus est comme l’œil interne, l’oreille interne, les organes de la sensation. Il décode nos perceptions sensorielles.
- Ce que nous voyons, entendons ou ressentons (au niveau du toucher) est perçu par l’hypothalamus, pour l’interprétation d’un événement. L’hypothalamus est un interprète d’événements externes, en plus d’être un coordinateur interne d’événements biologiques.
-L’hypothalamus est très affecté par le stress. Le stress chronique est une grande ponction sur l’énergie de l’hypothalamus et peut compromettre sa capacité fonctionnelle.
Dans son rôle de coordinateur, par exemple, l’hypothalamus ne permet pas au cœur de se mettre à battre rapidement sans faire intervenir d’autres organes pour qu’ils agissent en conséquence et en harmonie, et de manière tout à fait complémentaire. Dans ce dernier cas, les muscles se tendent, et augmente la quantité d’énergie et de sang disponible. En médecine chinoise, on considére que l’hypothalamus gère à la fois le yin et le yang, les forces complémentaires au niveau bioénergétique. Il harmonise les forces complémentaires de l’organisme, ainsi que toutes les activités complémentaires. Son equilibre est donc vital pour la totalité de l’équilibre du corps.
-Dans le domaine de l’acupuncture, en enfonçant une aiguille dans la peau, l’hypothalamus prend connaissance de l’événement, et met en mouvement le mécanisme de coordination des différentes fonctions corporelles.
L’hypothalamus est la clé de l’homéostasie organique et fonctionnelle du corps. C’est parfois l’organe ignoré, lorsqu’il s’agit de thérapies intégratives, naturopathiques, d’acupuncture ou homéopathiques.
